Enfant de l’internet 1.0, Matt Stephenson a créé Machine Girl comme le reflet du web d’une autre époque : jeux vidéo à la 3D médiocre, films de série B, vidéos Youtube obscures et humour très absurde. Les visuels et la musique du groupe sont riches de ces références ultra niches qui font sourire les plus nerds de leur public et fascinent les néophytes. D’un projet solo né sur ordinateur en créant des boucles de mélodies jungle et footwork, le projet s’est agrandi avec le batteur Sean Kelly qui a repris ces rythmes de percussions ultra rapides. Aujourd’hui, Machine Girl intègre plus d’éléments organiques comme la guitare, la basse, plus de voix et prend ses distances avec la technologie. Thème récurrent de leurs albums, les paroles dénoncent régulièrement les dérives de nos vies en ligne et le pouvoir que l’on place dans les mains de la big tech. Machine Girl renierait-il la machine ? “Pas totalement” répond Matt Stephenson. Plus de dix ans après son premier album “Wlfgrl”, une nouvelle page s’écrit pour le groupe. Tracks l’a suivi lors d’un concert à l’occasion du festival Nuits Sonores à Lyon.

🎸 Machine Girl : https://www.instagram.com/machin3gir1

#arteracks #interview

https://www.arte.tv/fr/videos/119473-054-A/tracks-numerique-2024-54-120/

Retrouvez Tracks sur Instagram : https://instagram.com/ARTEtracks et Bluesky : https://tracks-arte.bsky.social