Affaire Jubillar : un témoignage clé à deux mois du procès ?

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"J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien". Cette par cette phrase que Cédric Jubillar aurait sous-entendu le meurtre de Delphine Jubillar à une ancienne compagne, rencontrée peu après la mort de sa femme. À deux mois de l'ouverture de son procès, les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont longuement interrogé la trentenaire, hier, après que la justice a demandé un supplément d'information. Selon Le Parisien, l'intéressée a confirmé ses dires et évoqué la housse de couette, encore humide, retrouvée par les gendarmes quelques heures après la disparition de Delphine Jubillar. Le suspect lui aurait confié l'avoir lavée pour effacer des traces de pertes urinaires de sa femme consécutives à un étranglement. Il aurait aussi confié avoir brûlé le corps, dans une ferme située à quelques kilomètres du domicile conjugal. Malgré sa mise en examen pour meurtre, Cédric Jubillar a toujours nié son implication dans la disparition de sa femme, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines. Le corps n'a jamais été retrouvé. Côté défense, les avocats de Cédric Jubillar jugent que ces confidences relèvent de la "provocation". "Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné", a aussi déclaré l'un de ses avocats Me Jean-Baptiste Alary. C'est lors de parloirs à la prison de Seysses (Haute-Garonne), entre février et avril 2025, que cette petite amie de Cédric Jubillar aurait recueilli ces confidences explosives. Après avoir rencontré le peintre-plaquiste via les réseaux sociaux en 2021, la jeune femme est tombée amoureuse de lui : "Nous sommes devenus amoureux l’un de l’autre", raconte-elle ainsi dans Le Parisien. Ce n'est pas la première fois que des femmes tombent amoureuses de personnalités incarcérées ou de grands criminels. Le phénomène porte même un nom : l'hybristophilie, une perversion sexuelle consistant à être attirée sexuellement par les grands criminels. Aux États-Unis, le tueur en série et gourou Charles Manson a ainsi reçu de nombreuses lettres d'admiration de la part de femmes. En France, Henri Désiré Landru, guillotiné en 1922 pour les meurtres de 11 femmes, aurait même reçu 800 demandes en mariage pendant son séjour en prison. Même si elle ne se reconnaît pas dans ce phénomène, C dans l'air a rencontré une femme qui a épousé un détenu se trouvant actuellement dans le couloir de la mort aux États-Unis.

LES EXPERTS :

  • Florence ROUAS - Avocate au barreau de Paris
  • Noémie SCHULZ - Grand reporter police-justice à France TV
  • Laure WESTPHAL - Psychologue clinicienne, enseignante à Sciences Po
  • Jacques MOREL - Général de gendarmerie et ancien patron de la section de recherche de Versailles
  • Frédéric ABÉLA (visio) - Reporter à La Dépêche du Midi

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