Conception : Peggy Pierrot (chercheuse indépendante), Philippe Rivière (journaliste), animation : Peggy Pierrot, intervenant.es : Nicolas Malevé (artiste, développeur), Seda Gürses (chercheuse), Jean-Marc Manach (journaliste d’investigation), Vladan Joler (enseignant à l’université de Novi Sad), Rayna Stamboliyska (consultante et chercheuse indépendante)
Après la performance d’Anne Laforet, à propos de Chelsea Manning, sur le genre et les trans-identités, Peggy Pierrot propose de visionner l’intervention pré-enregistrée de Nicolas Malevé sur les questions éthiques et politiques posées par la reconnaissance faciale (algorithmes et logiciels véhiculant des stéréotypes et permettant aux GAFA d’instrumentaliser les utilisateurs et utilisatrices à des fins commerciales). Les intervenant.es suivant.es prolongent ces propos en incitant à opérer une observation critique des systèmes de surveillance, auto-alimentés par les mêmes usager.es, à les étudier (notamment Facebook) et à les contourner (anonymat, fausse géolocalisation, démystification du niveau de surveillance et de la figure du hacker versus casseur, investigation de leur construction et de leur fonctionnement, précision du vocabulaire utilisé).
TRANS//BORDER, Les Enseignements de Nathalie Magnan — La ronde des tables
Du 16 au 18 mars 2018 se tenait au Mucem à Marseille un événement exceptionnel : TRANS//BORDER, Les Enseignements de Nathalie Magnan. La manifestation a rassemblé 46 intervenant.es venu.es de plusieurs pays d’Europe et des États-Unis et a accueilli plus de 3 500 participant.es autour d’ateliers préparatoires (du 12 au 15 mars), d’une exposition, de trois séances de cinéma, d’une soirée VJing et de sept tables rondes. Chaque table ronde, suivie par 200 à 350 personnes, a fait l’objet d’échanges animés et parfois polémiques entre les intervenant.es et avec la salle sur des sujets d’actualité, souvent complexes, que chacun.e a eu à cœur de mieux comprendre et de s’approprier. Vous trouverez l’enregistrement vidéo de chacune de ces tables rondes dans leur intégralité ainsi que celui de la soirée Écosex, sous la forme d’une revue en 8 numéros. Cette revue rend compte de l’écho que trouve aujourd’hui chez de nombreux artistes, activistes, chercheuses et chercheurs, l’œuvre de celle qui fut théoricienne et activiste des médias, réalisatrice, navigatrice… et féministe. Le dernier acte de Nathalie Magnan a été d’appeler l’attention sur celles et ceux qui, chaque jour, tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie. Pour répondre à ce vœu, nous vous proposons de soutenir l’association civile de sauvetage en mer, SOS MEDITERRANEE : http://bit.ly/2hpvb9Z.