Conception : Peggy Pierrot (chercheuse indépendante), Philippe Rivière (journaliste), animation : Peggy Pierrot, intervenant.es : Geert Lovink (théoricien des média), Aris Papatheodorou (Réseau Samizdat), Philippe Rivière (journaliste), Marie Lechner (Gaîté lyrique)
Peggy Pierrot rappelle la genèse des rencontres Zelig au début des années 2000 qui ont permis de développer un discours alternatif aux média dominants et de créer des « média tactiques ». Puis le court « Internautes » de Nathalie Magnan est projeté. Les intervenant.es abordent alors la nécessité pour les « réseaux des réseaux » de développer un discours critique, des actions stratégiques (s’extraire du Cloud, créer des plateformes opensource, relever le défi d’un web ouvert), des positions dialectiques (lien entre machines/usages et identités/subjectivités), des réseaux de pairs égaux, le tout face aux GAFA. Il est également question de ponts entre les générations et de préservation des lieux indépendants dont certaines initiatives (Lundi matin, Rebellyon, Seenthis, Mastodon, Framasoft, Les Chatons, Ronja, Mesh, Guifi, Freifunk, Athens Wireless Metropolitan Network, Consume.net, Call, etc.) sont des exemples.
TRANS//BORDER, Les Enseignements de Nathalie Magnan — La ronde des tables
Du 16 au 18 mars 2018 se tenait au Mucem à Marseille un événement exceptionnel : TRANS//BORDER, Les Enseignements de Nathalie Magnan. La manifestation a rassemblé 46 intervenant.es venu.es de plusieurs pays d’Europe et des États-Unis et a accueilli plus de 3 500 participant.es autour d’ateliers préparatoires (du 12 au 15 mars), d’une exposition, de trois séances de cinéma, d’une soirée VJing et de sept tables rondes. Chaque table ronde, suivie par 200 à 350 personnes, a fait l’objet d’échanges animés et parfois polémiques entre les intervenant.es et avec la salle sur des sujets d’actualité, souvent complexes, que chacun.e a eu à cœur de mieux comprendre et de s’approprier. Vous trouverez l’enregistrement vidéo de chacune de ces tables rondes dans leur intégralité ainsi que celui de la soirée Écosex, sous la forme d’une revue en 8 numéros. Cette revue rend compte de l’écho que trouve aujourd’hui chez de nombreux artistes, activistes, chercheuses et chercheurs, l’œuvre de celle qui fut théoricienne et activiste des médias, réalisatrice, navigatrice… et féministe. Le dernier acte de Nathalie Magnan a été d’appeler l’attention sur celles et ceux qui, chaque jour, tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie. Pour répondre à ce vœu, nous vous proposons de soutenir l’association civile de sauvetage en mer, SOS MEDITERRANEE : https://don.sosmediterranee.org/b/mon-don?utm_source=nathalie_magnan&utm_medium=lien&utm_campaign=don_lien_nathalie_magnan.