Une mélodie qui chante en moi me murmure d’une petite voix, me dit pour la seconde fois qu’il est temps de crier ma joie.
Petite musique pour m’annoncer qu’il est trop tard pour résister, que le temps comble le fossé de tous mes souvenirs rangés.
Peut-on adorer l’éphémère ? Ne pas regarder vers l’arrière, savourer sa vie sur la Terre, ne jamais percer le mystère…
Un souffle audible dans le vent m’annonce la venue du printemps. Et je signerai de mon sang pour conserver ce doux moment.
Mais le bonheur n’empêche pas d’aimer tous ceux de l’au-delà. Je ferme les yeux et je vois tous les visages d’autrefois.
Peut-on adorer l’éphémère ? Ne pas regarder vers l’arrière, savourer sa vie sur la Terre, ne jamais percer le mystère…
Paroles et musique : Y. Fourneau