Chant du poète et mystique persan, Djalâl ad-Dîn Rûmî, issu du très bel album “Laudes et Chants Soufis” : oeuvre enregistrée en la majestueuse Abbaye de Fontevraud durant l'hiver de l'an 2008 et façonnée de main de maître par Denis Raisin Dadre accompagné pour ce faire de l'Ensemble Doulce Mémoire. Traduction du texte de Rûmî par Jean-Claude Carrière et Nahal Tajadod. Taghi Akhbari : chant persan Nader Aghakhani : târ
Paroles en anglais et en français :
“Yâ Hou Yâ man Hou”
Like the flute I moan At each sadness of my heart. In my breast I have a fire Which has taken the place of my heart.
At each mark that strikes me I am visible to all eyes, But invisible remains The mark that burns me to the heart.
I am like the wave, Not a single moment of repose, For it creates storms, The ocean that is my heart.
If some day my heart flies from me, I must take care. But if that sadness flies from it, Then it is my heart that must take care.
Comme la flûte, je gémis À chaque tristesse du coeur. Dans ma poitrine j'ai un feu Qui prit la place de mon coeur.
À chaque marque qui me frappe, Aux yeux de tous, je suis visible, Mais elle demeure invisible, La marque qui me brûle au coeur.
Je suis tout pareil à la vague, Pas un seul instant de repos, Car il fabrique des tempêtes L'océan qui est au fond de mon coeur.
Si quelque jour le coeur me fuit, Il faudra que je prenne garde. Mais si la tristesse le fuit, Qu'à son tour le coeur prenne garde.
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