Eternellement associé au jeu de cantine qui vise à chercher le nombre inscrit dans le fond de chaque verre, le verrier a connu une histoire mouvementée : souvent au bord de la fermeture ces vingt dernières années, il ouvre en 2024 un nouveau chapitre de son histoire sous forme de coopérative. Alors, vraiment incassable, #Duralex ? On fait le point en vidéo.
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Pour beaucoup d'entre nous, l'histoire a commencé autour d'une table de cantine, à regarder le fond de chaque verre. La légende raconte que le chiffre qui y était inscrit correspondait à notre âge réel : notre vidéo va d'ailleurs vous révéler à quoi correspond réellement ce chiffre, et pourquoi vous n'aurez jamais plus de 50 ans dans le fond d'un verre Duralex.
L'histoire de ces verres réputés incassables (et sélectionnés dans les cantines justement pour cette qualité) est née en 1927 dans la banlieue d'Orléans, à La Chapelle-Saint-Mesmin. L'entreprise, créée initialement par un vinaigrier, est ensuite cédée à un parfumeur, François Coty, puis rachetée par Saint-Gobain en 1934.
C'est là que l'innovation du verre trempé va changer sa destinée : chauffé à 700 degrés puis immédiatement refroidi, ce verre serait jusqu'à 6 fois plus résistant qu'un verre classique : incassable ou presque, il devient le symbole de Duralex , qui naît officiellement en 1945.
Si l'entreprise se développe à toute vitesse pendant les 30 glorieuses, elle va connaître son premier coup d'arrêt en 1997, lorsque Saint-Gobain vend la marque à un verrier italien, Bormioli Rocco. Le début des années noires.
En 2024, coup de théâtre : une partie des salariés alliés au directeur du site, Antoine Marciano, reprennent l'entreprise sous forme de coopérative. L'enthousiasme est réel, même si la tâche est immense : en 2023, le chiffre d'affaires de Duralex, qui dépend à 80 % des commandes à l'international, est tombé à 24,6 millions d'euros, contre plus de 31 millions en 2022.
L'ambition est grande : remettre les verres Duralex dans toutes les cantines de France. Là où tout a commencé.
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