Après une première vie dans la publicité, c’est à l’aube de la cinquantaine que Grégoire Delacourt a osé sortir de lui son rêve : écrire et être lu. « L’Écrivain de la famille » d’abord, puis, dès le second roman, le succès avec « La Liste de mes envies » : 1 million 500 mille exemplaires, traduit dans plus de 20 pays, adapté au cinéma et au théâtre.

Depuis, il publie près d’un livre par an : « La première chose qu’on regarde », « On ne voyait que le bonheur », « La femme qui ne vieillissait pas ». Et un jour « Mon père », un texte coup de tonnerre, qui donnera à comprendre pourquoi, au fond, Grégoire Delacourt écrit. Pour rester vivant et rendre gorge.

Les mots peuvent-ils panser l’effroi ? Ont-ils le pouvoir de remettre au monde un enfant brisé ? « L’Enfant réparé » apportera la réponse sur le pouvoir de guérison de l’écriture sur les âmes damnées. Grégoire Delacourt vit, depuis quelques livres, aux États-Unis. Il alterne dans ses créations entre histoires romanesques et voyages au bout des nuits d’encre de son enfance. Il revient avec « Polaroïd du frère » aux éditions Albin Michel. Une descente en apnée autour de la fraternité. Un texte court, qui passera des années à rôder en chacun. Ce vol au-dessus du nid d’un corbeau est à la fois une tentative de résurrection d’un frère mort et l’assassinat en règle d’une sœur encore en vie.

D’où cette question : Écrire sur sa famille est-il dangereux pour la santé ? Est-ce renaître ou tuer, pardonner ou condamner ? Si vous aimez les plumes à double tranchant, alors vous êtes au bon endroit. Écoutez le podcast « Au Cœur De La Création » de Xavier De Moulins sur rtl.fr et toutes les plateformes 💻📱