Pendant que les journalistes politiques spéculent et dissertent en toute mondanité et bien loin du « terrain », le traitement des mouvements sociaux est de plus en plus délégué à des rubricards « police-justice », branchés en continu sur leurs sources policières. En 68, c'était « La police vous parle tous les soirs à 20h ». Dorénavant, elle parle tous les jours, et à toute heure. Le paroxysme fut sans doute atteint sur BFM-TV lors de la manifestation contre la méga-bassine à Sainte-Soline, où, comme ailleurs, le journalisme de préfecture a pris ses aises. Rendez-vous avec Pauline Perronot et Maxime Friot, d'Acrimed, pour la sortie de leur nouveau numéro de Médiacritiques consacré au journalisme de préfecture.
La police vous parle tous les jours, à toute heure: le journalisme de préfecture. Avec Acrimed
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