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Le Large (extrait de l'album "Oxymore") 2015
MUSIQUE: Jonas: texte et rap Maxime Steiner: composition Cédric Schaerer: piano et composition Mathieu Karcher: guitare et composition Christophe Chambet: basse et composition Maxence Sibille: batterie et composition Yvan Bing: production musicale Enregistré et mixé par Yvan Bing mastering: Greg Dubuis
VIDEO: Noé Cauderay & Jérémie Bacher
"Les amis, j’ai largué les amarres en jetant l’encre Sur une mer de papier, l'oxymore origami Mis à mal, j’ai plié mes feuilles pour en faire un bateau Mis les malles à la calle, en haut du mât aucun drapeau La famille, j’ai sabré le cordon, emmêlé dans les cordages Depuis que j’ai pris le courant pour port d’attache Cherchant mon cœur d’apache, continue malgré les naufrages Rap même sous l’orage, des belles plages en eaux fraîches Une canne à pêche et une bouteille qu’on lance à l’eau Est-ce un appel à l’aide ou en absence, Allo Y a quelqu’un, quelqu’une, quand tout paraît quelconque Dans une tempête de calculs, je mets les voiles et certains pensent Quel con ! Désolé je n’suis pas un produit Laissez- moi m’isoler à mes oreilles vos discours font trop d’bruit La vie n’a pas d’prix, mais dans quel sens du terme Je crois que tout dépend de la façon dont tu t’aimes
Lâchez moi la grappe avec vos drapeaux comme attrape-mouches Bave de crapaud comme cartouche L'ignorance nous rattrape de partout, couche par couche Prêts à abattre pour la couleur d'une paire de babouches
En fait je m’en tape que tu m’répètes ce que t’as lu Je préfère encore que tu m’relates ce que t’as ressenti quand t’as bu L’abus de conformisme, voile la vue, tue la promiscuité Les vices face aux refus attendent juste la prochaine cuite Des fois, je n’crois plus au bien ni au mal Ni à un camp plus valable, laisse les méchants à Bioman L'intox se deal au kilogramme, en tonnes, et la foule crie au drame encore, prie un veau en toc, et se moque que ses idéaux crament Un sens aigu pour développer des thèmes graves Plus dur d'identifier ce qu'on veut, que ce qu'on n'aime pas Aux commandes de mon épave, j'aurais pu brandir le pavillon noir Ou le drapeau blanc, mais même pas, ça va sans dire Peine à ressentir quoi que ce soit Avec toutes ces étiquettes, les quêtes semblent accessoires Sponsorisées par quoi ? Telle est la question Je prends le large vers l'horizon car là j'me sens à l'étroit
Lâchez moi la grappe avec vos drapeaux comme attrape-mouches Bave de crapaud comme cartouche L'ignorance nous rattrape de partout, couche par couche Prêts à abattre pour la couleur d'une paire de babouches
En pleine brise de la trentaine, dans ma crise, en quarantaine Peine à prendre mon assise, à déployer mes antennes Est-ce juste mon problème ou l'emprise d'une époque terne Please, là j'me sens comme Charlot dans les temps modernes Besoin d'un bol d'air, trop de bordel L'heure de changer de bord quand l'atmosphère devient mortelle Rêve de poser mes orteils, sur une terre sans orgueil Mais là je suis hors-sol, en orbite, donc assez seul Pourquoi les différences poussent à l'agression Serait-ce parce chacun prêche pour sa paresse C'est la guerre des moutons, qu'importe la couleur Même si le dicton dit que c'est la même herbe que nous broutons Arrêtons d'étiqueter, de parler d'équité Déchiquetant les qualités sous prétexte de savoir qui t'es Tout est un, un point c'est tout Et si t'en doutes encore, ben médite un bon coup"