Alors que la guerre gagne Rafah, et ses 1,5 million de réfugiés, Au Poste a le bonheur de recevoir ce lundi Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine auprès de l'Unesco, poète et historien, grand ami de la paix et de Deleuze. Elias Sanbar est l'une des voix palestiniennes qui portent. Il publie ces jours ci un livre court et incisif, «La dernière guerre ? Palestine, 7 octobre 2023 - 2 avril 2024» (Tracts/Gallimard). Dans ce texte d'intervention, il surnomme son peuple «les Peaux rouges de Palestine», et Gaza, une «Réserve indienne» dont le sort est connu. Hier le bilan de la guerre à Gaza a dépassé les 35 000 morts et les 78 000 blessés, selon le Hamas. «La dernière guerre ?» commence par ces mots, en écho à ceux de l'écrivain Amos Oz («aidez nous à divorcer»): «Pour divorcer, il eût fallu avoir été déjà mariés, quand ce conflit était né dans l'impossibilité même d'une union.»
Elias Sanbar a accepté notre convocation #AuPoste et c'est un honneur.