Les emo kids sont de retour, mais version Gen Z. Fini le screamo, la pop-punk ou le crunkcore, place à l’hyperpop. Cette pop poussée à l’extrême propulsée par 100 gecs ou SOPHIE traduit les angoisses actuelles via un chaos sonore organisé et ultra-connecté. Comme l’emo qui s’est construit sur MySpace, les blogs et les forums, l’hyperpop grandit sur SoundCloud, TikTok et Discord… Offrant une catharsis face à l’anxiété et à l’isolement à une communauté “chronically online”. Voix auto-tunées, distorsions et vitesse extrême, la recette hyperpop est l’exagération sonore. C’est la traduction d’une intensité émotionnelle authentique, celle-là même qui - dans les années 2000 - faisait pleurer les fans de Paramore ou My Chemical Romance dans leur chambre. L’hyperpop est-elle un nouveau refuge pour les emos ? Tracks a rencontré des artistes qui amènent l’émo vers cette forme musicale plus hybride, plus queer et plus digitale : THÉA, qui fusionne emo-core et hyperpop pour envoyer une pop fluide viscérale, et Thx4Crying, artiste autant inspiré·e par Evanescence que Charli XCX, qui compose des chansons hyperpop parfois très sombres.
😈 THÉA : https://www.instagram.com/thea_break/ 💧Thx4Crying : https://www.instagram.com/thx4crying/
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#emocore #hyperpop
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Crédits Journaliste : Hajar Ouahbi Image : Marie-Laure Blancho Montage : Théo Goupil




