« Je n'ai pas de leçons à recevoir sur "est-ce que la police connaît les prénoms des jeunes ou pas", parce qu'à un moment donné, on ne peut pas cautionner le fait que quand la police est dans les beaux quartiers, dans les quartiers de bobos, et que les gens se sentent en sécurité, c'est très bien, quand la police est en centre-ville, tout le monde se sent en sécurité, c'est très bien, mais quand elle vient dans nos quartiers, ah non c'est pas bien, non il ne faut pas de caméras, non il ne faut pas de policiers. Pourquoi je m'investis en politique ? Je m'investis en politique parce qu'aujourd'hui il y a un problème dans les quartiers, qui est lié au trafic de stupéfiants. S'il y avait une police, pas cette police, celle de Darmanin, pas cette police répressive, s'il y avait une police de proximité qui serait dans les quartiers, et qui aurait une réelle force de dissuasion, cette police de proximité aurait empêché les 49 homicides qu'il y a eu sur l'année 2023. Moi en décembre 2020, j'ai décidé de porter ce combat des familles de victimes, de porter ce combat des mères endeuillées parce que j'ai perdu un grand frère. Mon frère aîné de 22 ans a été assassiné en décembre 2020. S'il y avait cette police de proximité, s'il y avait une autre politique que celle de la répression, que Darmanin et Macron veulent mener, et que Nicolas Sarkozy a mis en place, peut-être que mon frère aujourd'hui serait vivant, et peut-être que tous ces jeunes qui ont été assassinés seraient encore là aujourd'hui.»
Amine Kessaci EELV «Sans la répression de Macron et Darmanin, mon frère serait peut-être encore vivant. »
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