4/4 Philip Roth : Le refus de l'idylle (2016 - La compagnie des auteurs / France Culture). New York, le 17 septembre 2010. Portrait de Philip Roth, écrivain américain à son domicile new-yorkais. Photo Pascal PERICH. Diffusion sur France Culture le 10 novembre 2016. Production : Matthieu Garrigou-Lagrange. Avec la collaboration de Corinne Amar, Didier Pinaud et Anne-Vanessa Prévost. Réalisation : Laurence Millet. Réaliste, satirique, sarcastique, voire érotique, Philip Roth écrit des romans complexes dans lesquels il se joue des clichés. Guy Scarpetta et Alain Finkielkraut analysent dans ce dernier volet les grandes thématiques rothiennes et son rapport à la politique américaine. Philip Roth s'emploie à mettre en évidence les dérives du politiquement correct et joue de l'artificialité de certaines représentations. Guy Scarpetta, romancier et critique, et Alain Finkielkraut, philosophe et académicien, nous parlent dans ce dernier temps de la poétique de Philip Roth ainsi que de son rapport à la politique.
« L'histoire est toujours là. Mais ce qui intéresse Roth ce n'est pas l'histoire en tant que telle, (...) ce sont les effets qu'elle produit sur les subjectivités et les effets d'incertitude, de paradoxes, d'ambiguïtés, qui peuvent être révélés dans l'expérience humaine de certaines circonstances historiques. » Guy Scarpetta
« Si le roman de Philip Roth nous dit quelque chose, c'est à travers précisément cette critique du politiquement correct, de cet antiracisme devenu fou, parce que précisément Donald Trump a joué sur cette idéologie. Il est en quelque sorte la Némésis du politiquement correct. Toute une part de l'Amérique étouffe sous le poids de cette bien-pensance idéologique et le malheur est qu'elle se soit choisi comme porte-parole un homme comme lui. Le politiquement correct est une calamité politique et morale, mais ce que Donald Trump combat sous ce nom c'est le tact, la nuance, la complexité, la civilisation elle-même. » Alain Finkielkraut sur “La tache”.
À 15h30, Bernard Geniès de “L'Obs” nous parle de l'exposition “L'histoire commence en Mésopotamie” qui se tient du 2 novembre 2016 au 23 janvier 2017 au Louvre-Lens. Et à 15h55, Jacques Bonnaffé lit W.B. Yeats.
Musique générique : “Panama” de The Avener (Capitol) fin : “Dwaal” de Holy Stays (Something in Construction) Musique chronique : “Self portrait” de Chilly Gonzales.
Intervenants :
Guy Scarpetta, romancier, essayiste, critique d'art Alain Finkielkraut, philosophe, académicien, et producteur de l'émission “Répliques” sur France Culture Bernard Géniès, journaliste Jacques Bonnaffé, comédien
Source : France Culture
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